sujet: que rĂ©pondriez-vous Ă un individu qui affirme que la littĂ©rature ne sert Ă rien, nâa aucun effet sur le monde? mĂ©thode: analyse du sujet mots-clĂ©s thĂšse: la littĂ©rature peut agir sur le monde rĂ©agir Ă©motionnellement, Ă©mouvoir, sensibiliser/ faire prendre conscience, raisonner
raisonner, convaincre, persuader influencer/pousser Ă agir pour montrer que la littĂ©rature peut pousser Ă agir, Hugo, Weil, Camus sâindigner plan va sâordonner en gradation du moins au plus fort
6/11/2024
lâessai
plan
- elle sensibilise, elle ouvre les yeux
- émouvoir
- dénoncer
- réagir émotionnellement
- elle nous incite Ă nous indigner
- elle pousse Ă agir
introduction
- amorce / accroche -â thĂšme
- sujet + problématique
- thÚse / problématique
- annonce du plan
lâessai
depuis le dĂ©but de la crĂ©ation de lâĂ©criture en MĂ©sopotamie, elle sâest amĂ©liorĂ©e au fil des annĂ©es. Aujourdâhui, on se demande si elle ne sert Ă rien et si elle nâa aucun effet sur le monde. Pour commencer, elle sensibilise, elle ouvre les yeux, ensuite elle nous incite Ă nous indigner, et pour finir, elle nous pousse Ă agir.
on peut voir quâau 20Ăšme siĂšcle, au dĂ©but de lâĂšre de lâindustrialisation, les heures de travail nâĂ©taient pas comptĂ©es. On travaillait sans relĂąche tous les jours de la semaine, mĂȘme le dimanche. Puis en 1935, Simone Weil a ouvert les yeux sur le monde ouvrier avec son ouvrage âLa Condition ouvriĂšreâ. Pour voir lâintĂ©rieur de ce travail dur, elle sâest engagĂ©e dans une usine pour observer et tĂ©moigner des conditions, comme le patron de lâusine qui leur demandait dâaccĂ©lĂ©rer la cadence en menaçant âsi, Ă partir de maintenant vous en faites 800, je consentirai peut-ĂȘtre Ă vous garderâ. On peut voir que ce livre a sensibilisĂ© une partie des gens, ou lâarrivĂ©e du Front populaire qui a inspirĂ© les jours de congĂ© dans un premier temps, puis la limitation des heures de travail.
puis pour continuer dans la mĂȘme lignĂ©e, lâĂ©criture peut nous faire comprendre la situation ou mĂȘme nous indigner, comme le discours de lâAssemblĂ©e nationale du 9 juillet 1849 par Victor Hugo qui sâexprime devant lâassemblĂ©e sur la famine qui se passe en plein mois dâhiver.